Contrairement à ce que pensent les apprentis sorciers tapis dans l’ombre, l’Agence de Régulation des Télécommunications (Art), depuis l’arrivée du Pr. Philémon Zo’o Zame aujourd’hui qui souffle sur sa septième bougie a la tête de cette boîte, les lignes bougent et la modernité dans cette boîte est de plus en plus visible, l’illustration en date est l’inauguration de l’immeuble Platinum, le siège du régulateur des télécommunications . Son engagement dans le travail bien fait a emmené le Chef de l’Etat Paul Biya à signer un décret donnant les pleins pouvoirs à cette institution d’être plus que jamais autonome dans son fonctionnement.
Les réalisations
La structure que dirige aujourd’hui le Pr. Philémon Zo’o Zame a été l’objet de plusieurs tiraillement de la part de l’opinion publique. L’homme, à peine avoir pris fonction, le premier chantier a été d’assainir le fichier de son personnel et en ce moment, il y a déjà une satisfaction. L’on a mis hors d’état de nuire, toutes les gangrènes qui pouvaient freiner l’élan de modernité qu’a apporté ce visionnaire. Nous pouvons citer entre autres les faussaires de divers ordres. Actuellement, le fichier du personnel se porte bien. Au fur et à mesure que le temps passe et entant qu’homme de terrain, le Directeur Général a fait certaines propositions au Conseil d’Administration dans le but d’accélérer la modernisation du service de cette institution et les reformes, celles-ci ont été validées. Nous pouvons citer entre autres la création de nouvelles directions et une délégation régionale pour les régions de l’Ouest et Sud-Ouest. En ce moment, l’Art peut se féliciter d’être en possession d’un nouvel organigramme, un cadre organique et un règlement intérieur.
Les textes qui illuminent
Lorsque nous passons un regard attentif dans ces textes signés par Le Président De La République le 03 Décembre 2020, nous nous rendons compte que l’Agence de Régulation des Télécommunications a bénéficié des pleins pouvoirs avec son caractère plus que jamais autonome. En parcourant les missions et les pouvoirs mentionnés dans les nouveaux textes, nous nous rendons compte que l’agence assure pour le compte de l’Etat, la régulation, le contrôle et le suivi des activités des operateurs, des exploitants des réseaux et des fournisseurs des services de communications électroniques. Elle veille également au respect du principe d’égalité de traitement des usagers dans toutes les entreprises de communications électroniques. Pour l’accomplissement de ses missions, l’Agence dispose des pouvoirs de régulation, de contrôle, d’investigation, d’injonction, de coercition et de sanction.
Le chef de l’Etat, en réorganisant l’Art sait où il va et ce qu’il veut faire de cette institution certainement la faire devenir une référence en Afrique Centrale. Pour parvenir à ses objectifs, il a une fois de plus placé sa très haute confiance sur le Pr. Philémon Zo’o Zame depuis le 08 juin 2017 sachant que c’est un Monsieur qui milite pour un travail bien fait sans anicroches.
Qui est le Pr. Philémon Zo’o Zame ?
Né le 18 octobre 1962 à Djoum dans le département du Dja et Lobo dans la région du Sud, Philémon Zo’o Zame est marié et père de nombreux enfants. Actif au sein du RDPC, il a été président de la Commission Communale RDPC pour les élections législatives et municipales de 2002 dans l’arrondissement de Mintom. Diplômé de l’Université de Yaoundé, Philémon ZO’O ZAME a soutenu en 1990 une thèse de Doctorat Phd en Géologie Appliquée. Il est également diplômé de l’Ecole nationale polytechnique Yaoundé en spécialité, Génie énergétique (DEA) et de l’Ecole Nationale Polytechnique d’Alger où il a obtenu son titre d’Ingénieur d’Etat des Mines. Pr. Philémon Zo’o Zame occupait jusqu’alors le poste de secrétaire général du ministère des Travaux publics. Poste qu’il occupe depuis octobre 2010. En 1999, il était déjà Attaché au Secrétariat général de la Présidence de la République où il a également été Responsable du secteur des Infrastructures de la Division des Affaires économiques. Ici, il a participé à l’élaboration et la conception de nombreux grands chantiers et projets du Cameroun, même si ceux du domaine des TIC et Télécommunications n’y figuraient pas. On peut ainsi citer, sa participation à la restructuration du secteur camerounais des Transports avec à la clé la loi sur le secteur des Transports aériens ( avec la mise en place des ADC, de la CCAA, la restructuration de la CAMAIR), la loi sur le secteur des Transports maritimes et portuaires (avec la mise en place des ports autonomes et de l’Autorité portuaire suivi de la Privatisation de la CAMSHIP, la mise en concession de certaines activités portuaires), la réforme sur les activités des Transports terrestres et notamment la réforme de la carte grise et du permis de conduire. Dans le secteur pétrolier et minier, il a participé à l’élaboration et la révision du Code minier, à l’élaboration du Code pétrolier et à l’élaboration du code gazier. Dans le secteur routier, il a été participé à la mise en place et à la révision du Fonds Routier et à la privatisation de l’entretien routier. Le Directeur General de l’ART a également œuvré dans le secteur de l’énergie. Il a notamment participé à l’élaboration des textes de mise en place de l’Agence de Régulation Du Secteur De L’électricité et de l’Agence d’Electrification Rurale. La réforme du secteur de l’électricité au Cameroun et le processus de privatisation de la Sonel ont également bénéficié de sa touche. Philémon ZO’O ZAME a par ailleurs été Chef de délégation de la partie camerounaise pour les négociations en Allemagne en vue de la construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele avec les compagnies SIEMENS/DYWIDAG.
Administrateur de plusieurs sociétés
Dans le secteur de l’eau, il a participé à l’élaboration des textes sur la mise en place de la CAMWATER et sur la privatisation de la SNEC. Il n’est pas également étranger du secteur des marchés publics, car il a participé à la restructuration de la DGTC et à l’élaboration du Code des marchés publics. Toujours étant à la Présidence de la République, il a été désigné comme administrateur de plusieurs sociétés publiques ou sociétés dans lesquelles l’Etat camerounais avait des actions. Cela a été le cas des sociétés du Groupe CAMSHIP, des compagnies pétrolières PECTEN et MOBIL, du Crédit foncier du Cameroun et de LABOGENIE.
Serge Nna